Le Bélize

En quelques mots, le Bélize nous a beaucoup dépaysés du Mexique car c’est un pays beaucoup plus sauvage qui m’a fait penser par endroit à l’Afrique. La population y est très mixée : Africains des Caraïbes, Mayas,  Ménonites (Chrétiens puristes en provenance de l’Allemagne qui sont habillés comme dans « La petite maison dans la prairie »), Chinois et enfin des Garifunas. Ces derniers proviennent d’un mixage entre des descendants d’esclaves déportés d’Afrique et des Caribéens. La grande fierté de ce peuple est de n’avoir jamais été esclaves. Ils se sont battus corps et âmes contre les Britanniques pour éviter l’esclavage et maintenir leur culture. Les Britanniques les ont alors déportés au Honduras et certains sont remontés vers le Bélize pour s’y installer. Le pays a en effet été colonisé par les Britanniques pendant près de 400 ans et est devenu indépendant il y a seulement 30 ans. Les Garifunas parlent ainsi un dialecte teinté d’anglais, de créole et d’africain, ce qui est particulièrement incompréhensible pour nous.

La nature du Bélize est superbe et encore très sauvage : le pays est parcouru encore en grande partie par une forêt tropicale luxuriante et ses côtes abritent la seconde plus grande barrière de corail du monde. Nous avons fait quelques promenades dans la jungle et avons pu admirer au passage des magnifiques singes hurleurs, des très beaux oiseaux multicolores et nous avons même pu approcher un jaguar. Il faut savoir que les jaguars au Bélize sont très affectueux. Nous n’avons pas été sur les Cayes (ilots assez paradisiaques) car la plongée y est très chère et à cet égard, nous privilégions le Honduras qui propose des spots aussi intéressants mais à des prix plus attractifs.